Le blog de tiwi
La neige commençait à tomber et le vent semblait devenir blizzard.
Ce froid que je déteste tant essayait de me faire reculer.
Mais la lueur de ton chalet alpin, au loin, motivait ma chaleur.
Je savais que là, je n’aurai pas froid…
Enfin, j’arrive. Je frappe à ta porte, quelque peu nerveux, c’est notre premier rendez-vous chez toi. Apparemment tu m’attendais, tu ne tardes pas à m’ouvrir.
- « Vite, rentre, il fait si froid dehors »
- « Bonjour, merci » te répondais-je, timidement.
Et tout de suite, la buée se forme sur mes lunettes. Je m’empresse de les enlever ; je ne veux pas avoir l’air trop bête… (Ça commence mal ! me dis-je)
Accueillante, tu m’offres une serviette pour me sécher les cheveux.
Gentille, tu enlèves même la neige de mon long manteau.
Troublé avant d’arriver, maintenant, chez toi, peu à peu, je tombe amoureux…
- « Pourquoi tu souris ? » me demandes-tu.
- « Peut-être parce que je suis heureux » te répondis-je sans même avoir le temps de réfléchir
À ma réponse.
Sans un mot, tu souris à ton tour.
Tu m’emmènes dans ton salon boisé, tamisé, chaleureux, tout à ton image en fait. Dos à la cheminée, la lueur des flammes donnent un ton ambré à ta belle chevelure. Tu es si belle.
Mes yeux brillent… serait-ce à cause de la chaleur dans la pièce ou plutôt grâce à la beauté que je contemple ? Apparemment, je laisse paraître mon bien-être car je te vois baisser la tête par moments, quelque peu gênée, les pommettes un peu roses…
Lorsque tu m’offres à boire, involontairement, ta main effleure la mienne ; ta main est si chaude, si douce que les battements de mon cœur s’accélèrent et l’envie de t’embrasser m’envahit. Nos visages se rapprochent, tu te mordilles les lèvres et baisses la tête lorsque nos regards se croisent. D’un doigt je la relève par le menton et te regarde fixement. Nos lèvres se rapprochent lentement et un tendre baiser les unies. Nos regards se font moins timides, nous laissons ouvrir nos cœurs et à nouveau, nos lèvres s’unissent. Ma main caresse tes cheveux et tes bras se posent sur mes épaules. Nos baisers semblent éternels, nos langues s’entremêlent et nos mains se serrent. Je t’aime, tu m’aimes et notre amour nous guide. Ma bouche devient plus avide et elle embrasse ton cou. Ta peau est si douce.
Mes bras t’entourent et mes mains te caressent le dos, le bas du dos même. Je te sers fort contre moi pendant que mes lèvres continuent à goûter à cette peau de pêche. Tu te mordilles à nouveau les lèvres et déboutonnes ma chemise. Tes mains se posent sur mon doux duvet et à ton tour, ta bouche devient curieuse. Tes lèvres sont si douces que personne ne pourrait y résister. Je me laisse faire, tes bras m’entourent ; je me sens bien, aimé. Moi aussi j’ai envie de sentir ton corps, je déboutonne ton chemisier et ton soutien-gorge laisse présager la beauté de tes seins. Mes mains se posent, caressent cette dentelle et ma bouche effleure cette douceur. Tes mains à travers mon pantalon cajolent mes fesses. L’envie est trop grande pour de ne pas en vouloir plus… La dentelle enfin enlevée, ma bouche se pose sur tes seins. Mais avant, je les contemple. Une fois de plus, la lueur de la cheminée embellit ma vision. Ils sont si bons, si doux. Je me régale. Tu me tiens par la tête et sans savoir comment, nous nous retrouvons à genoux, tous les deux. Nos baisers n’en finissent pas ; nos caresses s’éternisent et je sens ta poitrine, nue, contre la mienne. Que c’est agréable de t’enlacer de la sorte. Nous continuons à nous serrer, comme si on voulait se rapprocher davantage ou peut-être ne pas se séparer, restés ensemble, l’un contre l’autre.
Mes mains descendent et la rondeur de tes fesses me ravit. Je la serre fort contre moi et tu sens mon excitation se poser contre toi. Tes mains d’ailleurs, ont trouvé le chemin de mon intimité et se promenant à souhait, me masturbe tout doucement. Je m’allonge sur le dos mais je ne te lâche pas pour autant. Tu enlèves le peu de vêtement qu’il me reste et mon sexe dressé, droit, dur, rêve d’être avalé par ta bouche si douce. Tu le sais bien et tu continues à m’embrasser, partout, pour faire durer le plaisir, me donner encore plus envie de toi.
Ta bouche généreuse arrive enfin jusqu’à mon sexe ; elle entoure mon gland, le lèche tout entier de bas en haut et peu à peu, comme une dégustation, tu le fais entrer dans ta bouche, de plus en plus profondément tandis que tes mains caressent mon corps. Ta bouche me rend fou, si fou que je veux t’embrasser. Je relève ta tête et la pose contre la mienne. Nos baisers sont fougueux, nos cheveux s’entremêlent et je sens ton corps toucher le mien.
Ton vagin est chaud, humide. Mon sexe le caresse, aidé par mes mouvements de reins. Il fait de plus en plus chaud sur ce tapis épais. D’une main, tu agrippes mon sexe et caresse ton clitoris avec. Tu arrêtes de m’embrasser et te relève un peu, juste assez pour que mes lèvres se collent à tes seins. Tu te penches à nouveau. On se regarde, nos yeux sont grand ouverts, imperturbables. Alors qu’on s’aime par le regard, tu fais entrer mon pénis en toi, doucement, lentement. C’est si bon. Ta main desserre mon sexe et c’est moi à présent qui orchestre notre ballet amoureux.
Irrémédiablement, nos mouvements s’accélèrent, nos soupirs s’accentuent et nos baisers deviennent presque violents. Désireux de te pénétrer encore plus, je te fais allonger sur le dos et sur toi, je me montre ardent. Nos ébats sont si torrides que nous ne sommes plus sur le tapis. Tu es trempée, rouge de chaleur, d’extase, nos corps sont moites et lorsque nous jouissons ensemble, bras tendus, tes mains serrent les miennes de toutes leurs forces et nos regards se figent.
Allongé contre toi, nous reprenons notre souffle, mes mains se posent sur toi et ma tête se colle à la tienne.
La bûche s’éteint mais notre amour, ne fait que s’allumer.