Dimanche 6 juillet
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19:35
Les valises sont
bouclées, les enfants dans la voiture, le mari à côté du conducteur…. En route pour le sud et vive les vacances.
Tout le monde est joyeux. On s’arrête régulièrement sur les aires d’autoroutes, on fait connaissances avec d’autres vacanciers, la nuit est agréable, douce et pleine
d’humour et de joie.
Je fais partie d’un groupe, sur un forum et je suis ravie de faire une pause sur ce site afin d’avoir le plaisir de retrouver certains à la rentrée et oublier
d’autres.
L'homme que j'aime en secret a décidé de ne plus me revoir, la mer, le soleil, me fera du bien de tous ces déboires des derniers mois, même si je ne vais jamais l'oublier.
Au petit matin, après 8 heures de route, nous arrivons enfin devant la location. Un joli petit
Mas, bordé d’un jardinet. Devant cette jolie maisonnette, la route principale et un large ban de sable, la mer… Quel délice !
Mes enfants ne tiennent plus en place. Vite, on va chercher les clés chez le propriétaire, les enfants ouvrent la valise, prennent leurs maillots et départ avec le mari
direction la plage.
Super. Je profite de faire le tour de la maison, défait les valises, nettoyer par ci par là, les alentours, fait les lits et enfin, je m’assoie un peu.
Le retour de la famille arrive en trombe. J’observe mon fils ; qu’il est devenu grand depuis la dernière fois que l’on s’est retrouvé sur cette plage… quant à ma fille; elle
est devenue une belle et jolie jeune demoiselle. Ils parlaient en même temps de la plage, des vaques déferlantes d’aujourd’hui. Sur la plage, il y a encore peu de vacanciers et donc le plaisir de
pouvoir profiter davantage de ses habitants, de sa culture.
Les enfants se prélassent sur la terrasse avec mon mari et je commence le repas. Durant leur sieste, je profiterai de faire les courses, il y a certainement un centre
commercial dans les parages.
L’après midi défile rapidement et le soir, on part tous ensemble, marcher quelques heures dans la vieille ville et découvrir les boutiques pour le plaisir de ma
fille.
Une fois rentré à notre habitation de vacances, mon mari dit être fatigué et se loge devant la télé. Mon fils, dans son lit révise un devoir comme d’habitude et ma fille
chatte avec son appareil mobile.
Je suis seule, je n’ai pas envie de regarder la télé, donc, je mets un string, un top et un pant court, mes espadrilles. Une seconde devant le miroir pour arranger mes
cheveux et départ à l’aventure sur la plage.
J’adore marcher quelques kilomètres, les pieds dans l’eau et si personne est sur la plage, je me risquerais une petite trempette. Il n’est pas encore si tard dans la nuit et
la plage est animée par de la musique, par un groupe jouant au volley. Plus je m’éloigne des locations et moins il y a de monde se pavanant sur la plage. Enfin, seule. Seule pour faire le point,
pour réfléchir à cette demi-année qui vient de se défiler, à l’avenir, à ma famille.
Je me couche sur le sable et passe ma main dans le sable pour faire défiler entre mes doigts une rivière fine de sablons.
Un couple me dépasse, ils sont heureux et c’est admirable de les voir. Leur regard coquin, avec tellement de promesses dans leurs pensées. Ils se tournent vers moi et me
sourient en me souhaitant le bonsoir.
Le silence revient. Ma tête posée sur le ban de sable, mes yeux dirigés vers le ciel, je peux apercevoir les étoiles qui brillent. J’essaie de m’imaginer qu’ils essaient de
me dire un message, me sourient. Je me sens bien. Mes pensées sont loin de la maison, de me préoccupations.
Et puis j’entends tousser derrière moi. Je me relève presque brutalement. Je retourne ma tête dans la direction de cette agitation. Il est d'apprence jeune et s’est assied
sur la coque d’un bateau. Pensif. Soudain, son visage est éclairé par un véhicule qui passe sur la route proche. Je me sens prise au dépourvu, mon imagination continue à me jouer des tours….. Mon
fantasme de le revoir ici, il y a pas de raison, il lui ressemble. Il ne peut être lui,… je suis loin de chez moi, loin de mes activités, sur le site ou je passe une partie de mes soirées, je n’ai
pas précisé l’endroit de mes vacances….Mon regard se retourne une nouvelle fois en sa direction, il lui ressemble tellement.
Je me remets dans la direction inverse afin de rejoindre mon bungalow, je presse le pas. J’ai hâte de rejoindre mon lit. L’heure suivante, après être passée sous la douche,
le restant de la famille dormait paisiblement, je rejoignis mon lit.
Je revois ce visage, sur la plage qui me sourit innocemment. Ce n’était pas lui…. Dans cette ville et les alentours, je ne pouvais pas tomber sur cette personne qui me
faisait vibrer encore et encore depuis des mois, alors que le nombre d’habitants est tout simplement renversant, sans pour autant s’être consulté avant. Le sommeil ne venait pas et le matin fut
long à venir.
Le matin fut très occupé par le programme de la semaine, que je consultais avec toute la famille, concernant les divers musées, parc aquatiques ou diverses animations pour
touristes à visiter.
Durant les deux jours qui suivirent, je ne suis pas retournée à la plage, le soir. Je ne voulais pas savoir. D’abord, il n’y avait aucune raison.
Mais voilà, il n’y avait aucune raison, donc le soir, je suis repartie en cette direction, seule.
Il n’y avait personne et tard dans la soirée, je me suis déshabillée, suis restée en string et suis allée piquer une tête dans l’eau. Le soir, ainsi, à l’aveuglette…..
Quelle était bonne !
Je ne sais pas combien de temps, je suis restée dans l’eau mais à ma sortie, il était là. Dans la même position que l'autre soir.
Je voulais avoir le cœur net, donc je suis restée et me suis assise sur mon linge. Après tout, c’est moi qui suis venue squatter ce bout de ban de sable en
premier.
Au bout d’un quart d’heure, j’ai entendu ces pas fouler le sol et il est venu me rejoindre.
Je ne le regardais pas, je l’ai laissé s’installer auprès de moi et on a commencé à bavarder. J’adore toujours autant son accent. Avec * lui *, c’est la première
chose qui me faisait craquer.
Puis, je me risquais de regarder en sa direction. On avait parlé de ses amis, de ses activités sportives. C’est lui ! Je ne peux pas expliquer…. Mon corps vibre de partout.
Il ne voit pas mon visage mais me voit trembler et me demande si j’ai froid.
Non, mais je vais m’habiller quand même. Je lui réponds encore assez calmement.
Pour moi, vous pouvez restez ainsi me répondit il.
Tu m’étonnes ! Coquin comme il est…… Mais au bout d’une bonne demi heure, il insiste pour découvrir mon visage qui est resté dans la nuit. Il
va me reconnaître au premier coup d'oeil. On ne s'est pas vu durant quelques mois, mais je n'ai pas changé autant.Je me souviens alors qu’il est tard, et je me lève,
prête à partir. Mais il me retient par le bras, son visage est tout près du miens. Je peux ressentir son souffle.
Mais…. c'est toi !
Je bredouille un… Désolée, tu es déçu ?
Il me tient toujours par le bras, s’est rapproché de moi, me regarde fixement. Le silence se fait lourd. Bon, tu me lâches à
présent ?
Il me tient toujours par le bras. Le haut de son corps me touche. Je baisse les yeux. Comme quelqu’un qui s’est fait prendre. J’ai plus envie de partir. J’ai envie qu’il me
prenne dans ses bras.
Soudain, je sens ces lèvres me plaquer contre les miennes. Mes bras l’entourent derrière la nuque. Je suis toujours en string et en top. Son corps collé contre moi, il me
serre et me caresse le bas du dos.
Enfin, je me dégage de son étreinte. On se regarde longuement. Il me complimente sur mon physique, qui a beaucoup changé. C'est nulle, je bois ces paroles; je savais
que je l'aimais encore et ceci pour toujours. Je ne peux pas l'oublier. De caresses en caresses, je me retrouve sur le sol, son corps appuyé contre moi, les heures défilent sans que je
m’en aperçoive.
Il est tôt le matin, ou très tard dans la nuit, quand je décide de lui dire au revoir.
Encore un baiser tendre et nos mains se séparent, chacun dans la direction opposée.
Le lendemain et le surlendemain, nouveau rendez vous où l’on s’arrête aux caresses. Mais le jour suivant, fin des hostilités, on passe à plus sérieux.
Lors de notre rencontre, une nouvelle fois, après ses baisers tendres, je sens une bosse se former et très vite, on se déshabille pour se retrouver nus et sauter dans
l’eau.
L’eau est toujours aussi tiède en fin de soirée, pas de difficulté à y rentrer. Il me serre dans ses bras, frotte son sexe contre mon pubis et là, je devine qu’il n’en
restera pas là.
J’écarte un peu mes cuisses, afin de le laisser le libre passage. Son sexe, gonflant pénètre en moi. Ma tête, en arrière, mon buste avancé devant lui, je me cambre et me
laisse aller dans ses va et vient réguliers.
Le bruit des vagues autour de nos corps, la ville illuminée face à nous, l’étreinte de nos deux corps. Il gémit de plus en plus fort et suis hyper excitée de l’entendre, là
; au milieu de la méditerranée. C’était plus que ce que je ne pouvais espérer.
La dernière semaine passait très vite. Les visites en familles durant son absence en journée, les divers repas pris en communs, les tâches ménagères et le soir ballade
nocturne sans le mari qui dormait paisiblement devant la télé comme à sa coutume.
Les étreintes dans l’eau, en levrette sur le sable ; ses caresses et ses baisers répétés. Les vacances étaient merveilleusement bien organisées cette année.
Lorsque le dernier jour arriva, c’est avec la gorge nouée qu’on se dit au revoir. Encore une fois !
De * lui *, je n’en parlerai pas. Il restera dans mon jardin secret. Mon fantasme depuis des mois, réalisé…. Je tourne la page pour ne garder qu’un merveilleux souvenir de
là-bas, dans le sud.
Par tiwi
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Publié dans : histoire érotique
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