coquinement-v-tre

Il y a bien des semaines que mon absence se fait sentir.....

Des phrases qui veulent dire tant de chose et si peu quand on ne sait pas.

Un 1er juin sans lui dire joyeux anniversaire. Appel bloqué, plus de mail valide; aucun signe de vie comme ça en claquant les doigts, ou plutôt, un jour, en fermant la porte de la voiture et enclenché le moteur sans se retourner.

Le monde est vide. Pas d'attache, de noyaux pour relier deux monde, deux coeurs, un amitié forte qui ne va que dans un sens. Ne plus y penser........ Impossible ! Il reste là, telle une poupée de cire, invisible, cruel, inconpréhensible

Pigeon professionnelle, certains sont dans le monde du travail pour faire avancer les autres qui montent sur le dos et en profitent. Merci, ou reconnaissance.... de nos jours, ça n'existe pas, plus. La mode est à celui qui écrase le plus de monde, de collègues possible. Les interdits n'existent pas dans ce labyrinthe. Profit est un mot nouveau sur les lèvres des requins qui n'ont aucun remords sur aucun sujet.

Manger pour ne pas s'ennuyé, pour ne pas s'asseoir et voir la réalité en face. Ne pas voir les factures s'accumulés, ne pas prendre le temps de se regarder dans la glace. Il ne sert à rien de se maquiller, à quoi bon, personne se souvient de la personne, juste le chat qui ronronne à chaque fois que l'on vient lui faire un bisous tous doux.

Famille. Un mot bien sérieux qui ne veux rien dire. Famille précise, les personnes dans les alentours..... Père, mère, frère, fils, fille, mari..... à quoi bon ces mots qui ne différencient rien du tout en fait.

Souvent mari ressemble à collègue, tout au moins en relation. Collègues... collègue est égale parfois à rivalité. Déception, haine. Pourquoi cette haine. On est comme on est. Alors pourquoi juger tout le temps, toute cette haine, qui m'entoure... Comme je déteste. Difficulté à respirer. Triste, coeur dans les abîmes, esseulé.

Envie de pleurer.

Petite consolation, tendresse. Attention de ne pas s'y attacher. Alors la poudre s'en va sans qu'on s'y attend vraiment, même si on le savait...... Juste un claquement de doigts et la boite est vide; le coeur amer. Plus de bisous, plus de tendresse, de mots doux.

La vie continue mais sans couleur, sans douceur. Je vais encore rester seule. Encore et encore.

Je vais encore grossir, à quoi bon ressembler à mes envies, à une sexy girl... Pour qui ?  D'abord l'âge ne s'y prête pas, et puis il est loin le temps de mes conquêtes.

Coquine.... je l'ai été, sûrement encore dans mon esprit, mes envies, mes guêpières, le sexe.

Ras le bol de ma tige en silicone, des boules qui promettent une suite excitante. Seule, les minutes ne durent plus que des secondes.

Sortir, marché, courir, musique... Mais où il est ce temps où le temps me donnait des moments pour moi, pour le sport, pour un concert, pour un repas avec les copines.

La mode à ce jour est de courir dans tous les sens sans y prendre un point. Un travail qui ne rapporte rien, vide.

Clients oubliés, concurrence ici et là, tricherie... Comment arriver à la hauteur. Nage à contre courant.... Je connais.

Enfants de tous âges. petits enfants = petits soucis. Grands enfants = on connaît la suite. C'est tellement vrai. Difficulté adolescence puis apprentissage, entrer dans le monde du travail, la responsabilité, le respect envers les parents. Pas un merci, c'est normal, les parents sert à ça mais juste les choses qu'on a appris quand on est petit.

Genre, bonjour, merci, aurevoir, bonne journée. Je range mon bordel, je viens ou je ne viens pas manger ce midi, ce soir. Les petits mots juste pour une harmonie familial.

Las, fatigué, pas d'énergie. manque de soleil ? Peut-être. C'est sûr .... Ras le bol de tous. De tenir les règnes la tête haute sans avoir jamais un coup de main, un mot gentil,.... un sucre qui fait avancer. Je dirais la carotte qui fait avancer l'âne. L'âne que je suis. Je devrais réagir, mais est ce que je sais encore comment faire. Je coule, encore et encore. je n'arrive pas me redonner un coup de pied, lever le petit doigt. Je suis les moutons qui sont devant moi sans sortir du troupeau parce que l'on a dû me dire une fois, qu'il était interdit de sortir de la colonne.

Pleurer toute les larmes de mon corps....Mais non, mes yeux sont secs. Je ne peux plus de ce monde stupide, sans chaleur.

Repas difficile. Incohérence sur les horaires, le choix de menus, l'ordre. Quoi va avec quoi. Manger en famille, à table tous ensemble, sur 4, famille = 2 . Puis un une heure plus tard, on réchauffe, on recommence la cuisine, puis la vaisselle pour répéter deux heures plus tard. Meeting, sortie des horaires impensable, retour à la maison, cyclone dans la cuisine, il est minuit, c'est repartit pour un tour.... vaisselle, nettoyage de la cuisine, la cuisinière. Passage au frigidaire pour remettre au frais le fromage, la salade, le ketchup et j'en passe.

La vie est une suite de répétition sans pause. En tous cas pour la femme. Femme qui gère son travail en journée ou en soirée, qui assure le ménage, la lessive, le repassage, les commissions, les paiements, téléphone ici et là, pour divers points administratifs. Le sourire est de mise, à chaque instant afin de rassurer sa basse court que tous va bien, toujours et que tout tourne sans aucun soucis, jamais.

                                                                                                                           Bour  ........................         Night

                     Bour... rée par la connerie du monde                             Night ..... Nuit, trous noir, vide, nulle, desespoir

Consolation. Je peux compter sur l'homme de ma vie. Mais, il a pas souvent le temps de dire ou même jamais  - je t'aime - ou tactile, ne serait ce qu'un tout petit peu. Je voudrais également le motiver pour faire divers petites marche, balade, câlins, bisous